23/08/2012
Coup de mauvaise humeur : amateur de C.Angot s'abstenir
Qui ne servira à rien mais à me défouler, parce que la marmitte atteint le court bouillon et que si je me retiens trop, c'est la sacro sainte salade de tomates aux tomates anciennes qui va morfler grave (vu que je suis en vacances, j'ai arrêté les soupes glacées). C'est la sacro sainte rentrée littéraire. Comme je suis un tantinet maso, je lis, aussi, les articles des vrais chroniqueurs littaires, histoire de me changer les idées entre deux bons romans qui ne la feront pas (la rentrée), et puis quand même, une lectrice qui ne se tient pas au minimum au courant ne mérite pas de tenir son blog (enfin, si, mais moi, je ne résiste pas aux appels de nouveaux titres à entasser).
Ce matin, "Libération" se fend de son marronnier. Je ne mets pas le lien, je recopie. Rubrique "Des stars dans les rayons", Toni Morisson, Salman Rushdie, Philippe Dijan, Patrick Modiano, Jean Echenoz. OK. Quand, au milieu de ces plumes, que je ne lis pas forcément, (Rien de Toni Morisson, jamais réussi à finir un Dijan) je vois le nom de Christine Angot. Je n'ai rien personnellement contre cette femme, mais une star de la littérature, les poils du nez m'en chatouillent ... Le Libé ne m'en est pas tombé des mains vu qu'il était à plat sur une table, je n'ai pas poussé de hurlements sauvages vu que mes enfants étaient à côté en train de finir leurs céréales et que, répondre à ses enfants qui demandent pourquoi leur mère se lacère le visage de ses ongles peu manucurés et se roule sur le sol de la terrasse en se collant des feuilles d'arbres sur le pyjama : " C'est libé ! Y'a la mère Angot qui est promue star littéraire ! J'étouffe ! Passez moi Proust que je me désinfecte l'entaille que je vais me faire au flanc avec la corne du croissant au beurre" ( j'exagère, mais peu)
Pour être objective, je n'ajoute que le résumé présenté par ce quotidien quasi assassin de ma bonne humeur vacancière : "Une semaine de vacances : un père enseigne à sa fille la fellation, la sodomie, la politesse, la syntaxe. Elle demande comme preuve d'amour qu'il n'y ait pas de gestes physiques. Le texte sidérant de la rentrée."
Pour continuer dans l'objectivité partiale, voici celui propulsé pour "14" de Echenoz : " Après trois fictions biographiques, Ravel, Courir et Des éclairs, notre minimaliste préféré visite dans "14" une très vieille dame connue de tous, le Grande Guerre. A l'arrière attendent une usine, une femme, la province."
D'accord, ce n'est pas le sujet qui fait la littérature, mais le racolage sordide non plus . On pourrait peut-être imaginer une fusion commerciale : la vieille dame se ferait sodomiser par l'usine et le père par Ravel.
Athalie
Publié dans Athalie blogue | Lien permanent | Commentaires (10)
Commentaires
A très bientôt
Anne
Écrit par : Anne M. | 24/08/2012
Écrit par : Athalie | 24/08/2012
Écrit par : La Ruelle bleue | 24/08/2012
Là où la gorgée de café coince, c'est quand même dans cette paresse médiatique, comme tu le dis, qui a la largeur de vue du petit bout de la lorgnette des maisons d'édition. Ce qui a déjà été dit et redit, mais Angot, moi, ça me fait bouillir le poil. Depuis, je vais mieux, et finis tranquillement mon "Délire d'amour" de Ian McEwan.
Écrit par : Athalie | 24/08/2012
Écrit par : Arkvador | 25/08/2012
Écrit par : Athalie | 25/08/2012
Écrit par : esperluette | 27/08/2012
Écrit par : Athalie | 28/08/2012
Écrit par : Sylvain | 30/08/2012
Écrit par : Athalie | 30/08/2012
Les commentaires sont fermés.